- blow a kiss, fire a gun.

Invité

Frazier, Jim
| water under the bridge |
©thronescastdaily/adele.

nom complet - Frazier, Jim. surnom - Il n'a pas de surnom à proprement parler. âge, date de naissance - Le dix mai, trente ans plus tôt. origines et nationalité - Citoyen américain, il tire ses origines jusqu'en Irlande. job, études, statut monétaire - Proprio d'un hangar à bateaux (reçu en viager), il loue les emplacements à des particuliers, s'occupe essentiellement de l'entretien, retape les coques esquintées, lustre. Conjointement, il trime à bord d'un navire marchand, envieux de manœuvrer un jour sur son propre vaisseau (soit encore $55,268 à rassembler). statut civil - Objecteur des coïts sans lendemain, Jim associe son statut de célibataire à l'abstinence. Contrairement au mythe, il ne possède pas une femme dans chaque port. statut familial - Orphelin, il a perdu ses parents il y a onze ans, dans un accident de voiture. Jane, elle est son unique port d'attache, sa petite sœur. traits de caractère - Intrusif, rationnel, bruyant, sceptique, provocant, analytique, surprenant, adroit, possessif. à Fairhope depuis - Le jour de sa naissance. groupe - Thunder.

Une promesse? "Ne pars plus." [...] "Promis." [...] Il n'a pas le droit de l'abandonner pour une quelconque faim d'exotisme. Non, il n'a pas le droit.
Un souvenir? [18.11.94] : une camarade de classe planquée sous des lunettes bifocales, une brunette aux cheveux mi-longs et aux idées abracadabrantes, lui demandant s'il est chiche d'insulter le caïd de la cour. "Chiche."
Un secret? [10.04.93] : la mystérieuse disparition de Chirp, le canari de la vieille dame d'en face.
Un poème? Nenni.
Une déclaration d'amour? "Ne me dis pas que tu m'aimes, non, tais-toi, c'est pas du jeu et tu le sais. Puis, j'veux être la première à te le dire. Sauf qu'en attendant j'ai d'autres chats à fouetter."

▪ See the panic in my eyes Kiss me only when I cry
Peu enclin à l'empressement, il sait se montrer patient, tirant de temps à autre la carte de l'indulgence. Il pardonne, tolère, tout en faisant poindre un sentiment de rancune. ▬ Il n'a qu'une parole et s'y tient, toujours. Lorsqu'il dit, il le fait. Et peu importe le délai, ou l'attente, ses promesses ne s'envolent pas, elles demeurent intactes, inaltérables face au temps. ▬ La crainte de l'abandon le talonne. Presque imperceptible, elle se cache derrière l'assurance patente du marin et installe le paradoxe. ▬ Il aime se faire sa propre opinion et ne prête jamais l'oreille aux bruits de couloir. Lui, il opte pour un avis moins tendancieux, le sien. Plutôt objectif, il attend toujours constatation. ▬ La plupart des matelots se terrent sous des couettes dissimulant l'adultère, rêvant de sirènes et de lanternes rouges. Lui, non. ▬ Il n'est pas sujet aux crises de nerfs ou aux sautes d'humeur. Les plombs qui pètent, très peu pour lui. ▬ Il rallie les bonnes manières à son quotidien. Or il n'est pas à l'abri d'un comportement rustre ou de quelques jurons inopinés. ▬ La technologie moderne le dépasse, l'intéressant moyennement, il se contente aujourd'hui encore d'un magnétoscope et d'un baladeur, excluant tout objet tactile de son quotidien. ▬ Il n'a pas pour habitude de tourner autour du pot, installant d'emblée l'authenticité de son questionnement. ▬ Chaque jour, il s'accorde une partie de jokari.

▪ Makes my heart beat like a drum

– Il y a la date de Marignan à retenir pour demain, tu crois pouvoir y arriver ? – Oui. – Menteur.
Loïs et Jim, mai 1994.

– Chiche ? – Chiche.
Loïs et Jim, novembre 1994.

– Nos avenirs, tu vois ça comment ? – Nos avenirs ? Je ne sais pas. Nôtre avenir par contre, j'ai ma petite idée là-dessus. – C'est à toi de jouer.
Loïs et Jim, mars 2004.

⚓
2005

La houle chahute le sommeil des nouveaux matelots. Onze jours à bord et quatre nuits à restituer son repas aux poissons. L'hymne des vieux loups de mer anime le pont humide. Il injure son estomac, trop vulnérable entre deux déferlantes. Le contremaître s'essuie le front, teintant son mouchoir de suie en criant ses ordres. Son haleine rappelle la pipe à eau et l'alcool. Chaque mot qu'il expire, incommode la perception olfactive du jeune marin. La tête par-dessus la main-courante, l'horizon se musse sous la nuit. Les heures s'estompent et les lumières cosmopolites apparaissent. La ville se dessine, scintille. Il accoste, un baluchon à la main. La nausée se maintient à son ventre. Il a ce nœud qui persiste, qui lui tient compagnie jusqu'au bercail. Sa tante l'accueille, annonciatrice de la mort accidentelle de ses parents. C'est dit. Sitôt, l'illusion se peint en cauchemar. La tristesse l'encercle, le bâillonne de la tête aux pieds. Il a mal, où ? Il ne sait dire. La douleur se meut, il la sent à travers ses os. Il s'immobilise. Non. Il n'y croit pas, Jim. Il recule d'un, deux, trois, six pas ou plus. Son dos se heurte à un mur. Il a les yeux qui se noient, luisent d'une conscience qu'il peine à prendre. Il se ramasse au sol, tombe lourdement, se tape la chute en continu. Les tympans s'assourdissent, il n'entend plus rien. "Jane, où est-elle ? Où est ma sœur ?" Crie-t-il. Une vile frayeur s'incorpore au lot de ses émotions. Où est-elle, Jane ? Il ressasse la question dans tous les sens. La beugle aux oreilles de sa tante qui lui montre l'escalier. Ni une, ni deux, il rapplique sur le pallier, toque et entrouvre la porte. "Jane." Une boule se terre dans la jugulaire. Le cœur s'ankylose sous l'œil larmoyant de sa sœur. Jane accourt dans ses bras - en pleurs, elle aussi. "Ne pars plus." Ses rêves se remettent à plus tard, s'ajournent aux six printemps suivants. "Promis." Le desideratum de sa sœur l'emporte sur ses propres projets. Il n'a pas le droit de l'abandonner pour une quelconque faim d'exotisme. Non, il n'a pas le droit.

– J'ai autre chose à faire, reviens plus tard. – Ok. On se revoit dans cinq ans, alors. Chiche ? – Chiche.
Loïs et Jim, avril 2010.

⚓
2010

Le maelström de son existence se barre. La dame de cœur rabat son jeu, victorieuse. Il en parle comme d'un cataclysme venu foutre en l'air sa citadelle, convertissant l'ordre établi en boxon. Et il n'a pas tort, Jim. Cochonnerie de tornade, jouant autrefois l'insidieuse derrière des sourires trop insolents. Il a dit l'aimer pour son impudence, il endure aujourd'hui son absence. Un je-ne-sais-quoi tambourine dans sa poitrine. Peut-être son vague à l'âme, naissant. Il s'annonce vaincu et capitule vers une vie en dents de scie, orchestrée par le chant des sirènes. Six heures du soir, les marins rentrent au port. Les chats commencent à sortir, le museau en quête d'un poisson mourant sur le quai. La veuve d'un matelot injure l'horizon, elle implore l'écume de lui ramener son mari - l'espoir oiseux d'une femme brisée par le chagrin. Les chants d'un vieux loup de mer amorce le rythme soutenu de l'amarrage. La journée s'achève sous la coupe de la routine, le ronron quotidien anime la berge et empresse les oiseaux vers le ciel. Un pull en laine rayé sur le dos, le fond dans le décor, le rattache à ses confrères tous identiques, tous mal rasés, esquintés par la houle. Il se lance hors du bateau, prenant l'unique direction salvatrice : le troquet du coin. La devanture tire la tronche, l'enseigne plie sous le poids des années et un pilier de bar s'improvise comme portier. Il l'aime cette atmosphère au look subjuguant, tapissée par quelques bavardages lascifs ou incorrectement culturels. Claquent au sol, les talons de la serveuse, achetés l'automne dernier et jamais portés. L'argent se jette par les fenêtres, dit-on. Un sourire faux jeton s'accroche à sa moue, elle triche sur sa bonne humeur en y espérant un pourboire et attache de l'importance à son déhanchement. Le cadre s'installe doucement. Jim se paume dans l'ambiance et se marre des hommes qui s'accrochent à une planche de salut. C'est dire si en ce moment, il se moque de lui-même.

– Je peux savoir à quoi tu joues ? – Je l'aime. – Ne sois pas ridicule. – Ne sois pas triste.
Loïs et Jim, septembre 2015.

– Il m'a demandé en mariage. – Pas chiche de dire non ? – J'ai dit oui. – Mauvaise joueuse. – Mauvais perdant.
Loïs et Jim, janvier 2016.

pseudo, prénom - Kyles. âge, pays - 28 ans, France. avis sur le forum - Ça serait trop élogieux. type de personnage - Inventé, mélange de deux anciens personnages. avatar - Kit Harington. dédicace & autre - ♪ what shall we do with a drunken sailor, early in the morning.

okay .... alors là il faut que...
EPOUSE MOI
Non mais kit quoi KIT KIT KIT
j'ai hâte d'en savoir plus sur le monsieur pour te ~~harceler~~ mpotter
bienvenue en tout cas
-si je te gêne dis moi -

KIIIIIIIIIIIIIT. Excellent choix.
Kyles comme Hal sur wmin?
J'ai hâte d'en savoir plus aussi pour te proposer un lien.
Bienvenue par ici et courage pour ta fiche.

Invité

Alors, si je calcule bien, j'aurais prochainement droit à : deux futurs liens et un futur mariage ? - blow a kiss, fire a gun. 723199007

Ça me plaît bien. - blow a kiss, fire a gun. 3841329139

Merci pour cet accueil dithyrambique. - blow a kiss, fire a gun. 3568682798

Gaggie, ton post ne me gêne en rien, don't worry. I love you

Et oui, tu as misé juste Toby. D'ailleurs si je suis ici, tu y es pour quelque chose (le partenariat sur wmin). - blow a kiss, fire a gun. 194172559

si tu veux on peut aller se marier sur le machu pichu

Invité

Kit, le choix de malade - blow a kiss, fire a gun. 1402763074

Je veux en savoir plus pour que nos deux belles gueules puissent se trouver un lien - blow a kiss, fire a gun. 194172559

Et bienvenue parmi nous - blow a kiss, fire a gun. 1784228365

Jim Frazier a écrit:: Et oui, tu as misé juste Toby. D'ailleurs si je suis ici, tu y es pour quelque chose (le partenariat sur wmin).

Je suis contente de te retrouver ici alors.
(Ici Toby. )

Invité

Tu peux d'ores-et-déjà nous réserver deux places d'avion pour le Pérou, Gaggie. - blow a kiss, fire a gun. 194172559

Patience Miles, - blow a kiss, fire a gun. 3568682798

tu en sauras plus bien assez tôt. - blow a kiss, fire a gun. 1802517304

Merci beaucoup. - blow a kiss, fire a gun. 1311645651

Je n'ai pas tenu bien longtemps lorsque j'ai vu le partenariat. I love you

J'avais cru comprendre, oui. - blow a kiss, fire a gun. 723199007

J'aime tellement ta plume, la façon que tu as arrangé ta fiche et ne parlons même pas de ce personnage, une vraie perle.
Je te valide avec plaisir, j'ai hâte de lire tes rps.
Bon jeu.

Invité

Oh mon Dieu, ces compliments. Ça fait plaisir. - blow a kiss, fire a gun. 3568682798

Merci, merci beaucoup. - blow a kiss, fire a gun. 3841329139