▪ say something

| i'll become the wolf and you'll be the lamb |

mail a écrit:

From: Percy Eaton
To: Gaggie Faust

Subject: Are you kidding me ?

What is this bullshit that you sent me? You really don't take me seriously? Or you just kidding about my job? I have little time to waste with a starlet that appears on the front page of tabloid magazines than working seriously. And in addition, pretends to be a great writer, while she is only a shit in a sharks ocean. If you don't understand that to be published must work every day and not come out with a different guy every night. Then this job is hardly done for you. You end up giving me reason to think that this was just a stroke of luck. How a woman can have so much cynicism in his pen once, then you're a woman with small virtue, the spirit led by her hormones. You carry no interest, no consideration to the art that makes me live. If you plan to publish this sequel so expected and that inspire you to be saying that much, you should count on another pigeon that my company, my life and especially my time.

Cordial greetings.
Percy Eaton.

Ses yeux se posent sur les derniers mots noirs sur ce fond blanc éblouissant. Accoudée sur le plan de travail de sa somptueuse cuisine de créateur, elle attrape son verre de vin et prend le temps de déglutir une gorgée avant de s’accorder le temps de relire afin de bien comprendre toutes les significations de ce mail. Ces mots qui la faisaient plus sourire qu’autre chose, avec un arrière-goût d’outrage dissimulé par l’amusement qu’elle laissait paraître. Son regard se durcit de malice et de détermination alors que ses yeux parcourent les deux derniers mots, clôturant la mise au bûcher de la demoiselle. Politesse de mesure, politesse hypocrite. Il a le mérite d’agacer la blonde qui sourit devant le défi. Deux bras glissent le long de ses hanches, mais elle repousse l’individu et attrape l’ordinateur qu’elle balade jusqu’à la table basse du grand salon. « What ‘s wrong ? » Gaggie ne daigne même pas relever les yeux sur le jeune homme en serviette, les cheveux mouillés et un torse plus qu’avantageux. D’une main qu’elle redresse, elle désigne d’un doigt inquisiteur la porte d’entrée. « You know the exit, don’t you ? » Elle ne lui prête alors plus d’attention et réfléchit à comment répondre à ce grumpy death. Elle commence à taper quelques mots, mais elle les efface aussitôt. « What ? But you said… » Un long grognement s’échappe de ses lèvres teintées de pourpre, alors qu’elle roule les yeux au ciel. Elle n’a pas l’habitude qu’on la retienne quand elle demande quelque chose. Elle se lève, va dans la chambre, attrape le tas de fringues d’homme, puis retourne les donner au séduisant jeune homme qui se retrouve à la porte en serviette. Encore une qu’elle a perdu de toute évidence, Leo va être heureux d’aller en racheter. Elle s’avance vers la table basse, s’arrête à mi-chemin foudroyer par l’idée qui est loin être celle du siècle. Mais comme un bouton bloqué, cette idée l’a fait jubiler. Elle attrape une valise et file dans sa chambre. Des vêtements volent de toute part, pour se retrouver dans le ventre de la valise, si rapidement qu’on a presque l’impression que le sac avale tout goulument. Un rapide passage dans la salle de bain, et la voilà bouclant sa valise vers une destination des plus curieuses. Elle s’arrête sur le pas de la porte, revient sur ses pas, emballe son ordinateur, attrape ses clés. Seulement elle a un moment d’absence quand ses yeux rencontre la couverture de ce chiffon se faisant appeler magasin. Encore ce visage en couverture, encore et toujours, même après les deux ans et demi passés. Elle inspire et se reprend. Elle ouvre la porte à la voler mais une pensée lui traverse l’esprit et elle fait volteface. « Oh dear, I almost forget you love ! Come Yoshi, we go !  » Elle attrape la laisse de Yoshi, l’attache et finit par enfin sortir de son appartement. L’idée la plus saugrenue qu’elle a eu. Partir squatter chez GRUMPY DEATH !


| nobody puts baby in the corner |


C’est plus spacieux qu’elle ne l’imaginait, même un peu trop selon elle. C’est aussi plus moderne, trop surprenant, elle qui pensait qu’il vivait dans un vieil appartement style époque victorienne et non une belle demeure style ancien colonial, dont l’intérieur était entièrement rénové. Non Gaggie n’en revient pas. Elle fait trois fois le tour du salon, observe chaque objet choisi avec goût. « Can you remain me what are you doing here ?! » Elle sent l’agacement, l’irritabilité de monsieur Eaton se trouvant derrière elle à quelques pas. « It’s… » Elle désigne l’ensemble de la pièce avant de froncer les sourcils. « Are you really living here ? » Le tact de la blonde n’est plus chose surprenante pour l’éditeur qui a dû s’en accommoder. Elle passe derrière lui et commence à explorer les pièces du rez-de-chaussée avant de retourner près de son hôte. «  I will not ask you twice. What are you doing here, Miss Faust ?! » Elle soupire et lui fait enfin face avec son fameux air blasé et agacé, célèbre imitation d’un monsieur grumpy death. « I ask me how to be the bedrooms ?!... » Tel un électron libre qu’on ne peut empêcher de bouger, la jolie blonde s’arrête aux première marche quand un aboiement la ramène à la réalité. Elle redescend et va ouvrir la porte à une boule de poil rouquine tout excité comme sa maitresse. « What’s this thing ?! » La voix de Percy monte d’un ton tandis qu’elle descend d’une octave. « A dog… » Répond Gaggie d’un air perplexe face au regard froid et dépassé de Percy. « Yoshi this is Grumpy death, Grumpy death this… no way… Where is my room ? » Sans attendre de réponse, voilà la petite tornade blonde perchée sur ses talons de grand couturier avaler les marches menant à l’étage et entrer à la volée dans une pièce et en fait le tour avec son regard d’inquisitrice. Elle se marmonne quelques indications décoratives, s’imagine quelques changements qu’elle énumère pour elle. Quand elle entend le pas lourd de son hôte s’arrêter elle lui fait face avec ce sourire rayonnant qui charme tout une foule à l’habitude. « It’s a wonderfull room. The desk is perfect for work my book. I take it ! » Le regard ahuri de Percy désigne à Gaggie que la bataille n’est pas gagnée et ne fait que commencer. « No way. It’s my room, my desk, my home ! You’ll take the coach ! Your… thing will sleep outside. » Ahurie et outrée, Gaggie manque de boucher les oreilles de son chien. Pauvre Yoshi dormir dehors dans le froid ? Pas moyen. « Outside ?! Are you a monster !? » Elle fait signe à Yoshi de se coucher s’approche dangereusement de Percy qui ne lui laisse bien sûr aucun terrain. « Do you know Dirty Dancing ? The movie ? Nobody puts baby in the corner ! I’m baby, and I take the bedroom. And you take the coach. » Et sans pouvoir réellement réagir Percy lui offrit son hospitalité, lui céda sa chambre et cela sans aucune objection, ou presque. Gaggie est une de ces personnes incroyablement convainquant, ou pas.

résumé:

Spoiler: